Patrick Brown fait appel de sa disqualification
TVA Nouvelles
Le candidat à la chefferie du Parti conservateur Patrick Brown a annoncé, mercredi soir, qu’il fait appel de son exclusion de la course au leadership décidée la veille par le Comité organisateur de l’élection du Chef (COEC).
• À lire aussi: Le candidat à la chefferie du PCC Patrick Brown exclu de la course au leadership
• À lire aussi: Disqualification de Patrick Brown: le chemin rétrécit encore pour Jean Charest
«Pour être clair, M. Brown n’a commis absolument aucun écart. Votre refus de préciser sur quelle allégation vous basez votre recommandation le démontre», s’est insurgé l’avocat du candidat, Henein Hutchison, dans une lettre envoyée mercredi au président du COEC, Ian Brodie, dont TVA Nouvelles a obtenu copie.
Aux yeux de l’avocat, le Parti conservateur du Canada aurait décidé d’écarter le maire de Brampton de la course dans le cadre d’une «manœuvre politique» visant à déterminer à l’avance l’identité du prochain chef.
En plus de faire appel de la décision, le cabinet de Me Hutchison réclamé que tous les documents liés au processus d’exclusion soient conservés.
Le COEC a pris le monde politique par surpris en annonçant, tard mardi soir, l’exclusion de M. Brown de la course à la chefferie en raison «de sérieuses allégations d’actes répréhensibles de la campagne de Patrick Brown qui semblent violer les règles régissant les dispositions financières de la Loi électorale du Canada».
Le Parti conservateur n’a pas précisé la nature de ces allégations en faisant valoir qu’une enquête est toujours en cours.
Le principal intéressé a vivement réagi, mercredi, lors de diverses entrevues accordées dans le Canada anglais en dénonçant son exclusion et en accusant le comité organisateur de vouloir assurer la victoire de Pierre Poilievre, considéré à ce jour comme le meneur de la course.
Dans une déclaration solennelle au Salon bleu, vendredi, François Legault a annoncé la création d’un comité d’experts afin d’accroître l’autonomie du Québec au sein de la fédération canadienne. L’événement rappelait le discours historique prononcé par Robert Bourassa, il y a 34 ans, après l’échec de l’Accord du lac Meech.