Pénurie de travailleurs et de logements freinent l’essor économique de La Tuque
Radio-Canada
Les affaires vont bien à La Tuque, mais la pénurie de main-d'oeuvre fait ombrage au développement économique de la Ville. De plus, la crise du logement nuit à l’attrait de nouvelles familles pour répondre au manque de travailleurs. La communauté d'affaires demande des solutions rapides au prochain conseil municipal.
Le grand chantier de réfection de la centrale hydroélectrique Rapide-Blanc est sur le point de se mettre en branle et les entrepreneurs locaux seront mis à contribution.
Les affaires vont bien. La santé économique de la région va quand même bien aussi. Plusieurs usines travaillent fort. Donc c'est nos clients, on essaie de travailler le plus en synergie pour desservir cette clientèle-là, affirme Patrick Fournier. Il est l’un des propriétaires de la quincaillerie industrielle, M. Lemieux La Tuque. La superficie de son entreprise va bientôt tripler pour répondre aux besoins des grands chantiers.
De nouveaux employés seront nécessaires pour assurer un service de qualité. Malgré les campagnes de recrutement, les candidatures se font rares. Peut-être que dans le nouveau magasin, ça va attirer l'œil, souhaite Patrick Fournier.
En plus du manque de main-d'œuvre, les entrepreneurs font face à une rareté de logements pour attirer les travailleurs tant recherchés. La communauté d'affaires souhaite que les futurs élus agissent plus rapidement en matière de zonage municipal pour permettre de nouvelles constructions.
On est un territoire très grand, mais contrairement à ce qu'on peut penser, malgré la superficie de tout notre territoire, on s'en vient dans un entonnoir, explique l’entrepreneur en construction Charles Villeneuve. Il remarque que les terrains sont de plus en plus rares pour répondre aux besoins de logement.
L’entrepreneur a fait face à un processus de référendum concernant un projet de construction de condos. Selon lui, cette étape aurait pu être évitée si le zonage avait été adapté.