Nos voisins s’intéressent à la filière électrique
TVA Nouvelles
Des diplomates américains ont rencontré des élus et le premier ministre du Québec pour discuter du programme de subvention d’autobus électrique qui favoriserait Lion, selon Autobus Thomas.
« La consule générale des États-Unis à Montréal, Ana A. Escrogima, nous a dit qu’elle avait eu une rencontre en personne avec le premier ministre pour discuter de plusieurs dossiers et que le programme avait été mentionné », a avancé au Journal Véronique Dubé, vice-présidente d’Autobus Thomas.
Lors de ses échanges avec eux, Mme Dubé se souvient que les diplomates n’ont pas prononcé le mot « Lion », pas plus qu’aucun autre compétiteur, mais qu’ils ont parlé du programme de rabais à l’achat de 150 000 $ pour des bus électriques de 350 000 $ du gouvernement Legault.
« Dans notre Jouley, il y a déjà 25 % des pièces qui viennent du Québec et du Canada, tandis que les Lion ont beaucoup de pièces d’Asie assemblées au Québec », a déploré Véronique Dubé, qui aimerait que les acheteurs de ses autobus électriques aient aussi droit au fameux rabais gouvernemental.
Questionnés à ce sujet, ni le cabinet de François Legault ni le Consulat général des États-Unis à Montréal n’ont voulu s’avancer sur le dossier.
« Diverses discussions ont lieu sur une base régulière avec les instances américaines. Les sujets de discussion sont confidentiels. Le Québec participe déjà aux efforts de décarbonisation aux États-Unis et les discussions vont continuer », a résumé le cabinet du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.
Dans une déclaration écrite, la consule générale des États-Unis à Montréal, Ana A. Escrogima, a indiqué : « L’investissement dans les véhicules électriques est un élément important pour atteindre nos objectifs. »
L’an dernier, avant sa visite à Washington, François Legault avait fait part de son désir de faire pression pour que le Buy American Act soit revu.
« Une des choses que je veux faire valoir, c’est toute la question des contrats publics pour les trains, tramways, autobus. Actuellement, on a des usines au Québec qui sont à risque parce que le Buy America, et le Buy American Act exigent 70 % de contenu [américain] », avait-il déclaré.
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