
Meurtre d'Adrienne McColl: des empreintes de l’accusé près du corps
Le Journal de Montréal
CALGARY | Draps multicolores, serviette rose, sacs à déchets bleus : plusieurs objets trouvés à proximité du corps d’une jeune Albertaine assassinée en 2002 proviendraient de la résidence de celle-ci, a pu apprendre un jury hier.
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Il s’agit d’autant de pièces de puzzle qui tendent à démontrer que l’assassin d’Adrienne McColl se serait préalablement rendu à la résidence qu’elle partageait avec son beau-père.
Résidence où aucune trace d’effraction n’a été notée, a spécifié hier le technicien en scène de crime retraité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Robert Dunlop, au palais de justice de Calgary.
Le Québécois Stéphane Parent, conjoint de la victime de 21 ans à l’époque, y subit actuellement son procès pour meurtre non prémédité.
Le crime aurait été perpétré le soir de la Saint-Valentin, en 2002, dans la métropole albertaine. La dépouille d’Adrienne McColl a été trouvée trois jours plus tard, en bordure d’une route de gravier de Nanton, une petite municipalité rurale située à environ une heure au sud de Calgary.
Hier, le caporal Dunlop a raconté à la cour avoir trouvé une serviette rose ensanglantée sous le corps de la victime.
