Menaces sur les réseaux sociaux: une école secondaire de Montréal fermée pour la journée
TVA Nouvelles
Au lendemain d’une agression armée sur un enseignant dans le quartier Saint-Michel, une autre école secondaire de Montréal ferme ses portes aujourd’hui en raison d’une menace reçue sur les réseaux sociaux.
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«Les enquêteurs sont déjà à la résidence d’où provient le message et des vérifications sont faites», explique Jean-Pierre Brabant, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
La direction de l’Académie Dunton a pris la décision de fermer l’établissement hier soir, après avoir vu un message inquiétant sur un groupe lié à l’école sur les réseaux sociaux. Celui-ci conseillait aux élèves de rester à la maison ce vendredi puisqu’un jeune se présenterait à l’école armé.
«Hier soir, des messages préoccupants nous ont été communiqués, a écrit ce matin Mullie Régis, directrice, au personnel. Ces informations ont été transmises au Service de police de la Ville de Montréal qui analyse présentement la situation. De ce fait, par mesure préventive, tous les cours sont suspendus pour la journée et vous demeurez en télétravail.»
Une forte présence policière est visible autour de l’établissement situé sur la rue de Boucherville, tout près du boulevard Louis-H. La fontaine, dans le secteur Anjou. Les policiers avisent également les élèves qui ne sont pas au courant que les cours sont suspendus pour la journée.
Cet incident survient moins de 24 heures après qu’un adolescent ait poignardé son enseignant d’arts visuels à l’école secondaire John F. Kennedy. Le garçon de 16 ans devra comparaître au tribunal de la jeunesse aujourd’hui, où des accusations de tentative de meurtre, d’agression armée et de port d’arme dans un dessein dangereux pourraient être déposées contre lui.
Le professeur Maxime Canuel, la victime dans ce drame, est hors de danger.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».