Marche pour le climat : « Ayez donc un peu de courage politique! »
Radio-Canada
Ce sont plus de 100 000 étudiants du Québec qui devraient envahir cet après-midi les rues de Montréal, de Québec, mais aussi d’Alma et de Joliette pour participer à une nouvelle marche mondiale pour la justice climatique, deux ans après une marche historique qui avait ému la planète.
En septembre 2019, Montréal était envahie par 500 000 manifestants à l’occasion de la grande marche pour le climat en présence de la militante Greta Thunberg. Si le mouvement étudiant a dû mettre en veilleuse ces rassemblements militants en raison de la pandémie de COVID-19, il compte maintenant reprendre ses activités.
Les jeunes seront nombreux à l’événement qui aura un écho dans plus de 70 pays, et ils seront, selon toute vraisemblance, accompagnés par des parents et des grands-parents. Nous avons interrogé cinq personnes, de différentes générations, qui comptent participer à la marche afin de connaître leurs motivations.
Debbie Gabriel Joseph, 17 ans, étudiante en science de la santé au collège André Grasset à Montréal et membre du groupe Jeune leader de l’environnement à Environnement jeunesse.
Le mouvement n’est pas mort!
Q : Même si la pandémie a ralenti le militantisme écologique, croyez-vous que le mouvement reprendra de plus belle une fois la crise sanitaire passée, comme en 2019?
C’est sûr, c’est sûr! Les gens n’ont jamais arrêté de militer de façon individuelle. Ce n'est pas parce qu’on ne pouvait pas se rassembler qu’on n'était pas militant. Le mouvement n’est pas mort. Chacun faisait chez lui ce qu’il pouvait pour militer et pour protéger l’environnement. Mais c’est certain qu’ensemble, on est plus fort.