Manifestation vendredi à Trois-Rivières contre l’absolution conditionnelle de Simon Houle
Radio-Canada
Une manifestation aura lieu aujourd’hui devant le palais de justice de Trois-Rivières pour protester contre l’absolution conditionnelle accordée à un ingénieur de la région qui a été reconnu coupable d'agression sexuelle.
L’événement est organisé par le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Trois-Rivières, le Groupe d’action femmes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie.
Le rassemblement se tiendra de 11 h 30 à 13 h.
La directrice de la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM), Joanne Blais, souhaite que ce type de décisions ne se reproduise plus, car elle craint que les victimes d’agressions sexuelles perdent confiance dans le système de justice.
L’ingénieur bénéficie d'une absolution conditionnelle afin de lui permettre de voyager pour son travail. Les faits pour lesquels il a été reconnu coupable sont survenus en avril 2019 alors qu’il étudiait en génie mécanique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
« Nous sommes indignées. La décision du juge Poliquin est totalement inacceptable, on doit absolument aller manifester cette indignation-là et notre colère. »
Joanne Blais espère que des élus seront présents à la manifestation.
Une manifestation a eu lieu jeudi devant le palais de justice de Québec pour dénoncer le jugement rendu par le juge Mathieu Poliquin et pour dénoncer le système de justice qui [...] protège les agresseurs, leurs carrières et leurs réputations, a indiqué le Centre femmes aujourd'hui, par voie de communiqué.