Mairie de Québec: débat corsé et échanges musclés
TVA Nouvelles
Le ton a monté lors du débat télévisé entre les cinq candidats à la mairie dans un exercice où Marie-Josée Savard a trébuché sur plusieurs questions en lien avec la gestion de la Ville.
Le débat diffusé à Radio-Canada adoptait une formule différente, dans laquelle le modérateur posait 10 questions aux candidats sur des sujets qui touchent l’administration municipale.
Obtenant le plus faible score, 4 sur 10, Mme Savard s’est trompée notamment sur le montant de la dette, la masse salariale et le coût d’un billet d’autobus. Sur ce dernier point, elle croyait que c’était gratuit depuis le début de la pandémie.
Après le débat, ses adversaires n’ont pas hésité à critiquer ce résultat. « Mme Savard était quand même vice-présidente du comité exécutif depuis quatre ans, c’est surprenant et décevant. Tout le monde a réalisé ce soir que Mme Savard ne connaît pas ses dossiers », a lancé Jean-François Gosselin.
« Ça manque de sérieux » et c’est « inquiétant », estime M. Rousseau.
La candidate, qui se présente depuis le début de la campagne comme celle qui maîtrise ses dossiers, a lancé en conclusion de débat : « Je connais bien ma ville même si j’ai eu 4 sur 10 tantôt dans le quiz. » Elle n’a pas voulu se défiler et estime qu’elle n’est « pas bonne dans les quiz », mais juge que cela ne remet pas en doute sa capacité de gérer la Ville.
« J’ai de la difficulté à croire que les gens vont s’arrêter à un quiz pour savoir si la personne a les compétences pour être à la mairie. Dans ce cas-là, on va arrêter de faire des campagnes électorales et on va faire un quiz. »
En tout début de l’exercice, sur la question de la gestion des services publics, l’administration de Mme Savard a été mise sur la sellette. À son adversaire Bruno Marchand, qui venait de déplorer le « mépris » de l’administration Labeaume envers les employés, elle a répliqué : « Je veux juste demander à M. Marchand comment il était avec ses employés à Centraide pour considérer que les employés à Québec sont méprisés. » Elle n’a pas précisé lorsque M. Marchand lui a demandé ce qu’elle voulait insinuer.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».