Les tiers partis tentent de faire leur place en Outaouais
Radio-Canada
Dans l’ombre des cinq principaux partis politiques, des tiers partis déploient leurs efforts afin de faire entendre leur voix, parfois marginale, dans cette campagne électorale qui en est à sa 26e journée.
La candidate de Climat Québec dans la circonscription de Chapleau, Anne-Marie Meunier, s'acquiert de toutes les tâches qu’elle peut pour mousser sa candidature auprès des électeurs.
Elle pose elle-même ses pancartes. Elle fait du porte-à-porte sur son temps libre. Mais cela est insuffisant pour participer aux débats locaux. Selon elle, elle mérite pourtant d’être invitée.
On est un parti. On est [enregistré] à Élections Québec. Je trouve que tous les partis, qui ont un statut auprès d’Élections Québec, devraient avoir la chance de pouvoir participer et d’exposer leurs idées.
Comment présenter son projet politique malgré le peu de visibilité? Pour les tiers partis, la bataille est double. Il faut réussir à se faire connaître du public avant d’avoir l’occasion de lui présenter ses idées.
Dans un monde idéal, ces partis marginaux aimeraient présenter leurs idées aux citoyens afin de se faire connaître auprès de ceux-ci.
Comme on n’a pas de député élu à l’Assemblée nationale, [les gens] ne nous prennent pas toujours au sérieux, dit la cheffe adjointe du Parti vert du Québec, Halimatou Bah.
C’est un peu difficile. Les gens ne doivent pas regarder le passé, mais plutôt voir où le Québec est rendu aujourd’hui. Quand on les aborde, on nous dit soit qu’ils ne sont pas intéressés ou que l’environnement ne leur apporte pas beaucoup, poursuit le candidat du Parti Vert dans la circonscription de Hull, Rachid Jemmah.
Le candidat du Parti canadien du Québec dans Gatineau, Danilo Vélasquez, aimerait se faire entendre. Nous nous battons pour la minorité anglophone, pour la prospérité et pour l’économie du Québec.