Les propos de Jean Chrétien font réagir à La Tuque
TVA Nouvelles
Jean Chrétien maintient qu'il n'a jamais entendu parler de la situation dans les pensionnats autochtones alors qu'il était ministre des Affaires indiennes.
Pourtant, des administrateurs du pensionnat de La Tuque ont signalé des cas d'agressions sexuelles à son ministère dans les années 1970.
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Aujourd’hui, ces révélations font réagir alors que plusieurs familles tentent de guérir leurs blessures. Mary Coon a été pensionnaire à ce qu'on appelait «l'École des Indiens de la Tuque». Elle est étonnée des propos de Jean Chrétien. Selon elle, les élus ont fait preuve d'aveuglement volontaire.
«Ils ont instauré ces pensionnats-là. Ils sont censés savoir ce qui se passait à l'intérieur. Ce n'est pas des prisons où on ne sait pas ce qui se passe. On était des enfants!», clame-t-elle.
Selon le «Journal de Montréal», un cuisinier du pensionnat de La Tuque a été renvoyé pour inconduite sexuelle alors que Jean Chrétien était à la tête du ministère des Affaires indiennes.
Un an plus tard, en 1970, des employés de l'établissement ont écrit directement au ministère des Affaires indiennes au sujet de sévices sexuels. Une enquête a été ouverte et quatre pensionnaires ont été interrogés. Or, aucune accusation n'a finalement été portée.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».