Les péquistes se réunissent en congrès à Trois-Rivières
Radio-Canada
Décimé par des années de défaites et de reconstruction, le Parti québécois tient samedi son grand congrès à Trois-Rivières en vue des élections générales d'octobre 2022.
Est-ce le congrès de la dernière chance?
Les délégués tenteront de relancer leur formation avec une série de propositions disparates à inclure au programme, que ce soit sur la réduction de la demande en transports, la gratuité des produits d'hygiène féminins, la fin des pratiques ségrégationnistes dans les écoles privées, la mise en place d'un processus de destitution des élus, ou encore la facilitation des activités des partis dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités.
Depuis 2012, le PQ enregistre une baisse constante dans les votes recueillis et il ne fait guère mieux que 13 %, selon le dernier sondage Léger.
Seulement depuis sa défaite historique de 2018, le PQ est passé de l'opposition officielle à la troisième opposition en Chambre et il a perdu trois députés : Catherine Fournier, Harold LeBel et Sylvain Roy. Ils sont désormais sept à défendre l'option souverainiste à l'Assemblée nationale.
La dernière course à la direction en 2020 a couronné Paul St-Pierre Plamondon, mais l'élan de renouveau qu'il était censé donner au parti a été brisé par les restrictions sanitaires de la pandémie, qui a limité grandement la tenue des activités politiques.
Au cours de ce congrès, les délégués modifieront et adopteront un document appelé « Projet national », une sorte de vaste déclaration qui fait office de programme et qui compte 385 paragraphes.
Le document est touffu comme à l'habitude au PQ, mais porte d'abord sur l'indépendance du Québec, sa décanadianisation, une forme de démondialisation, un nouveau modèle économique pour répondre à la crise climatique, la défense de langue française et de la culture québécoise.