Les citoyens d’Abitibi-Ouest dans la rue pour sauver leurs services de santé
Radio-Canada
Après les citoyens de Senneterre, c’était au tour de ceux de la MRC Abitibi-Ouest de sortir dans la rue, dimanche à La Sarre, pour sauver leurs services de santé.
Plus de 300 citoyens et élus municipaux ont marché pour dénoncer la décision du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) de fermer la moitié des 44 lits du Centre hospitalier de La Sarre depuis le 15 octobre dernier, comme prévu dans son plan de contingence.
L’Abitibi-Ouest est confronté à une importante pénurie de personnel infirmier.
« Le CISSSAT passe son temps à répéter que tout ce qu’il veut, c’est offrir des soins sécuritaires à la population, mais nous on essaie de nous faire croire qu’un demi hôpital, ça va être plus sécuritaire qu’un hôpital au complet. Et ça, bien, ça ne passe pas, simplement », affirme Sylvain Trudel, membre du comité citoyen derrière cette mobilisation.
Ce dernier souligne que l’Abitibi-Ouest vient de subir la plus importante coupure en santé et services sociaux de son histoire.
Il qualifie la situation d’injuste alors que 22 des 26 lits coupés dans le plan de contingence du CISSSAT se trouvent en Abitibi-Ouest. La fermeture des deux derniers lits de pédiatrie en ferait le seul hôpital à ne plus offrir ce service. De plus, on gardera moins de lits ouverts à La Sarre que le taux moyen d’occupation des cinq dernières années, selon Sylvain Trudel.
Sylvain Trudel trouve aussi incompréhensible que le CISSSAT aille de l’avant avec son plan de contingence, alors que le ministre de la Santé Christian Dubé a repoussé la date butoir pour la double vaccination des employés de santé pour laquelle ces plans avaient été demandés.