Les changements climatiques préoccupent les acériculteurs du Témiscamingue
Radio-Canada
L’environnement était à l’honneur jeudi matin lors la Journée acéricole 2023 au Témiscamingue. Une vingtaine de personnes se sont réunies à la salle du Pavillon de Laverlochère-Angliers pour assister à des conférences présentées en webdiffusion.
Les producteurs de sirop d’érable sont aux premières loges des changements climatiques, comme en témoigne le propriétaire de l’érablière Tem-Sucre, Hugo Lévesque.
« On voit un gros changement. Et oui, c’est un peu inquiétant. »
Les forts vents qu’on a durant l’automne et ceux de cet hiver font que ça peut déraciner les arbres et nous faire un chablis. On ne veut pas ça, parce que c’est notre gagne-pain et ce sont les érables qui nous donnent le sirop. On veut donc qu’ils restent debout, indique M. Lévesque.
La diminution de l’empreinte écologique demeure une préoccupation pour l'organisme Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ). Le directeur des communications, Joël Vaudeville, souligne toutefois que la capacité de captation de carbone des érablières du Québec équivaut à 222 000 véhicules retirés de nos routes.
Le copropriétaire de la Sucrerie du Huard et représentant régional aux PPAQ, Yan Gaudet, estime que le problème majeur au Témiscamingue est l’utilisation quasi inévitable des génératrices en forêt publique.
Il faut trouver la manière de venir à bout de se débarrasser des génératrices au diesel et au gaz pour rouler électrique. Déjà là, on va gagner beaucoup en région, affirme M. Gaudet.
On retrouve en Abitibi-Témiscamingue près de 150 détenteurs de permis de production acéricole.