Les Albertains votent pour l’abolition de la péréquation
TVA Nouvelles
Les Albertains ont répondu à l’appel de leur premier ministre Jason Kenney en votant massivement pour l’abolition du programme de péréquation lors d’un référendum tenu en marge des élections municipales, le 18 octobre dernier.
Le résultat du scrutin, dévoilé mardi par Élection Alberta, montre que 61,7% des Albertains veulent voir disparaître le système de la péréquation de la Constitution, contre 38,3 % qui penchaient pour son maintien.
Le programme de péréquation, qui assure une redistribution de la richesse entre les provinces selon une série de calculs complexes, étant de juridiction fédérale, le référendum n’a qu’une portée symbolique dans la province.
Le premier ministre Jason Kenney, qui dénonce depuis des années que le Québec, à son avis, se paie des services sociaux avec l’argent provenant de l’Alberta, a plaidé à maintes reprises pour l’abolition du programme.
À la veille du référendum, il expliquait que le résultat de ce dernier pourrait servir de «levier» pour négocier avec Ottawa et les autres provinces.
Par ailleurs, les Albertains sont apparus plus divisés que jamais sur la question de l’abandon du changement d’heure.
En effet, 49,9 % des répondants ont donné leur appui à l’idée que l’Alberta demeure de façon permanente à l’heure d’été, tandis que 50,1 % des électeurs s’y sont opposés.
À peine 2834 voix séparent les deux camps, sur près de 1,1 million de participants au scrutin.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».