Les élus de Sorel-Tracy désavouent leur maire pour espionnage
Radio-Canada
Rien ne va plus entre les élus de Sorel-Tracy et leur maire Serge Péloquin contre qui sept conseillers sur huit ont voté lundi soir une motion de « non-confiance » un peu plus d'une semaine après qu’une affaire d’espionnage eut éclaté au grand jour.
Les élus ont appris que le maire avait caché un micro dans le bureau du greffier avant de le congédier.
Le maire a tenté en vain d’expliquer aux conseillers les raisons et les conclusions de sa surveillance électronique.
Il n’avait pas de motifs valables de faire de l’écoute électronique, disent-ils. Ils lui reprochent également de l’ingérence à répétition et de mettre ses intérêts personnels devant ceux des citoyens.
Les conseillers ont également voté la réintégration de l’employé congédié désigné par un numéro d'employé tout au long de la séance.
À la fin de la séance, le maire Péloquin, qui ne compte pas démissionner, a maintenu qu’une enquête de la commission municipale du Québec était en cours et a qualifié l’attitude des élus d’hypocrite.
Le sujet est beaucoup plus complexe et il a hâte de connaître les conclusions de l’enquête, a-t-il répété.
Les conseillers jouent une game politique, selon lui.
À la question : pourquoi avoir fait de la surveillance électronique? M. Péloquin répond que c’est un dossier de ressources humaines à l’interne.