Le Stampede de Calgary attire les politiciens fédéraux de tous bords
Radio-Canada
Libéraux et conservateurs fédéraux se pressent en Alberta pour le Stampede de Calgary, 10 jours de festivités qui sont devenus l’occasion pour les politiciens de courtiser les électeurs.
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau passera la journée de dimanche dans la métropole albertaine. En plus d’une visite publique au parc du Stampede où s’entassent manèges et kiosques de nourriture, le chef libéral participera à un événement de financement pour le parti.
Les conservateurs ont eux organisé un barbecue samedi soir où se sont pressés à la fois les candidats à la direction du parti conservateur uni en Alberta de même que ceux dans la course fédérale.
La cheffe intérimaire du Parti conservateur du Canada (PCC), Candice Bergen, y a assuré les 1100 personnes présentes que l’unité ne signifiait pas l’uniformité.
C’est correct d’être conservateur et d’avoir des opinions différentes d’un autre conservateur. Nous sommes au milieu d’une course à la chefferie et je ne suis ni naïve ni aveugle, a-t-elle dit. Les discussions s’enflamment pendant cette course et avec raison. [...] Je suis sûre que nous ressortirons unis et forts après le 10 septembre lorsque le nouveau chef sera annoncé.
À l’exception de Scott Aitchison, les quatre autres candidats à la tête du PCC ont tous pris la parole dans l’espoir de rallier des soutiens.
J’ai mes valeurs de travail, d’indépendance et de liberté. J’ai été élevé dans ces valeurs, mais nous ne voyons pas beaucoup de libertés dans ce pays dernièrement. Les gens ont l’impression de perdre le contrôle de leur vie, a lancé Pierre Poilievre sous des applaudissements nourris.
Son concurrent Jean Charest a plutôt fait valoir que le parti devait renverser la tendance après avoir perdu la majorité aux trois dernières élections. Le choix devant vous est qui pourra remporter un gouvernement conservateur national avec un programme canadien, a-t-il dit.
Le Stampede de Calgary est devenu un aimant à politiciens selon Lori Williams, professeure de sciences politiques à l’Université Mount Royal. [L’événement] attire assez d’attention médiatique et assez de gens de l’extérieur de Calgary qu’il est devenu un aimant , constate-t-elle.