Le NPD dit qu’un député exclu du caucus était membre d’un groupe Facebook islamophobe
Radio-Canada
Le Nouveau Parti démocratique de l'Ontario dit avoir expulsé le député de Hamilton East—Stoney Creek après avoir découvert qu'il était membre d'un groupe Facebook islamophobe, ce que nie ce dernier.
Dans une déclaration écrite, le parti allègue que Paul Miller, 71 ans, serait membre d'un groupe appelé Worldwide Coalition Against Islam. Le Nouveau Parti démocratiqueNPD parle aussi de comportements racistes récurrents pour expliquer l'expulsion du député.
C'est un fait reconnu qu'en 2018, une plainte a été déposée contre Paul Miller auprès du Tribunal des droits de la personne par un membre du personnel. Bien que l'affaire ait été résolue de manière satisfaisante selon les parties, ces allégations comprenaient des remarques racistes et homophobes, écrit la directrice du parti Lucy Watson.
Le député de Hamilton East—Stoney Creek n'a pas réagi au communiqué, mais a dit plus tôt dans la journée être victime de la culture du bannissement. Paul Miller représente la circonscription depuis 2007 et ne pourra se présenter à nouveau sous la bannière du Nouveau Parti démocratiqueNPD en vue du scrutin de juin.
Je n'ai rien fait de mal. Depuis que je suis en politique, je n'ai jamais publié sur Facebook ou Twitter. Ce sont mes employés qui le font, a dit M. Miller en mêlée de presse à Queen's Park.
Il a dit ne pas pouvoir entrer dans les détails sur l'accusation à son endroit parce qu'il compte déposer une poursuite contre le parti, mais a précisé qu'il ne connaît même pas les mots de passe de ses comptes de médias sociaux.
M. Miller a annoncé qu'il compte se présenter comme indépendant aux élections provinciales et a déclaré avoir choisi la couleur orange brûlé pour ses affiches électorales en guise de pied de nez au Nouveau Parti démocratiqueNPD.
Jeudi dernier, la cheffe néo-démocrate Andrea Horwath annonçait qu'elle avait expulsé de son caucus le député de Hamilton East—Stoney Creek en raison de nouvelles informations découvertes suite au processus de nomination.
Jusqu'ici, ni la cheffe refusait de divulguer publiquement la raison de son expulsion.
