Le chef de l’OTAN souligne que son avenir et sa succession dépendent des alliés
Radio-Canada
Le secrétaire général de l'OTAN, le Norvégien Jens Stoltenberg, a réaffirmé jeudi ne pas souhaiter prolonger son mandat, mais a précisé que son avenir serait décidé par les 31 membres de l'Alliance.
Nommé le 1er octobre 2014 pour un mandat de 4 ans, Jens Stoltenberg a déjà effectué deux mandats et a été prolongé dans ses fonctions jusqu'au 30 septembre 2023.
Les alliés lui cherchent un successeur, mais peinent à trouver un consensus, et une nouvelle prolongation demeure une option sérieuse, ont confié à l'AFP plusieurs diplomates de l'Alliance.
Je n'ai pas l'intention de demander une prolongation, a assuré le Norvégien lors d'une rencontre avec la presse peu avant l'ouverture d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN.
Mais le secrétaire général de l'OTAN s'est refusé à tout commentaire sur ses possibles successeurs. C'est une question qui doit être tranchée par les 31 alliés, a-t-il martelé.
« Je suis responsable de toutes les décisions que cette alliance doit prendre, à l'exception d'une seule, celle concernant mon avenir. »
Plusieurs successeurs potentiels sont régulièrement cités : la première ministre de l'Estonie Kaja Kallas, la première ministre du Danemark Mette Frederiksen et le ministre de la Défense britannique Ben Wallace.
Les États-Unis ont le dernier mot, mais le poste de secrétaire général de l'OTAN revient à un Européen.
Le successeur de Jens Stoltenberg devra avoir, comme lui, exercé la fonction de chef de gouvernement. Les 22 pays de l'Union européenne (UE) membres de l'OTAN souhaitent que le poste revienne à un des leurs et veulent désigner une femme, ce qui serait une première dans l'histoire de l'Alliance.