Le Canada Atlantique prêt à recevoir des migrants entrés au pays par le chemin Roxham
Radio-Canada
Les ministres de l'Immigration du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador se sont engagés à accueillir des demandeurs d'asile qui sont entrés au Canada en dehors des points d'entrée officiels, principalement par le passage du chemin Roxham au Québec.
À la suite d'une réunion avec les ministres des provinces et des territoires à Halifax, le ministre fédéral de l'Immigration, Sean Fraser, a indiqué vendredi qu'il n'était pas en mesure de chiffrer le nombre de demandeurs d'asile que les provinces de l'Atlantique pourraient accueillir.
M. Fraser, qui est le député de la circonscription néo-écossaise de Nova-Centre, a déclaré aux journalistes qu'il n'avait pas été question d'un plafond, car la région dépasse régulièrement ses attentes en matière d'accueil des nouveaux arrivants.
La ministre de l'Immigration de la Nouvelle-Écosse, Jill Balser, a affirmé que la province avait jusqu'à présent accueilli 134 demandeurs d'asile arrivés au Québec, et la ministre de l'Immigration du Nouveau-Brunswick, Arlene Dunn, a indiqué que la province en avait accueilli 57.
Le ministre de l'Immigration de Terre-Neuve-et-Labrador, Gerry Byrne, n'a pas dit si la province avait déjà accepté certains de ces demandeurs d'asile, mais il a dit qu'elle était prête à en accueillir dans les prochains jours.
M. Fraser a déclaré que le gouvernement fédéral travaille avec les provinces pour que les nouveaux arrivants remplissent des questionnaires sur leurs compétences à leur arrivée afin de signaler les talents qu'ils ont pour contribuer à l'économie locale .
Les 57 demandeurs d'asile qui ont été envoyés au Nouveau-Brunswick ont déjà rempli des questionnaires sur les compétences, a dit M. Fraser.
L'Île-du-Prince-Édouard, qui conclut la première semaine de sa campagne électorale provinciale, n'était pas représentée à la réunion.
Le transfert de demandeurs d'asile vers des provinces de l'Atlantique intervient alors que le gouvernement du Québec affirme depuis des mois qu'il ne peut plus gérer l'afflux de migrants entrant au Canada par un passage frontalier irrégulier à sa frontière avec l'État de New York.
