Le bilan environnemental de l’administration Labeaume dénoncé lors d’un débat
Radio-Canada
Marie-Josée Savard, la dauphine du maire sortant, demande aux citoyens d'être patients pour atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES). Trop peu trop tard, répondent les autres candidats à la mairie.
Le bilan en matière de réduction des GESgaz à effet de serre de l'administration Labeaume est peu reluisant. La Ville de Québec a réduit ses GESgaz à effet de serre de 0,6 % depuis 2010.
Lundi soir, cinq candidats à la mairie débattaient des enjeux liés à l'environnement. Plus de 500 personnes ont suivi les échanges à distance ou en personne au Musée de la civilisation. L'exercice a permis de présenter les engagements de chaque parti.
Ne serait-ce qu'en raison de l'enjeu de la mobilité, l'environnement est au cœur de la présente campagne.
La cheffe d'Équipe Marie-Josée Savard reconnaît que les résultats ne sont pas encore tout à fait à la hauteur des attentes. Elle indique toutefois que les mesures mises en place dans les dernières années finiront par permettre à la Ville de réduire de 45 % l'émission de GESgaz à effet de serre.
La stratégie de développement durable annoncée dans la dernière année, la mise en service l'an prochain de l'usine de biométhanisation et l'arrivée du tramway devraient accélérer la cadence. Ce sont des actions qui prennent plus de temps à mettre en place, explique Marie-Josée Savard. Je pense qu'il faut être patient un petit peu.
Le chef de Québec forte fière estime plutôt que la Ville de Québec a pris du retard en matière d'environnement. Il n'y a pas de résultats, fait valoir Bruno Marchand. Il reconnaît que l'administration Labeaume a posé des gestes allant dans la bonne direction, mais il croit que l'administration manque de volonté pour reprendre le temps perdu.