La région manque de chauffeurs d'autobus scolaires en vue de la rentrée La région manque de chauffeurs d'autobus scolaires en vue de la rentrée
Radio-Canada
Chez Autobus Maheux, on estime qu'il manque une trentaine de chauffeurs pour combler les besoins en vue de la prochaine rentrée scolaire, dont la moitié pour des postes réguliers.
Le président de l'enteprise, Pierre Maheux, souligne que tous les transporteurs de la région vivent la même situation, ce qui les force à trouver des solutions de rechange pour éviter les bris de service. On s’en sort pas si mal, mais c’est un défi pour tous les transporteurs de devoir pallier les absences, a-t-il confié à l’émission Ça vaut le retour.
Ça nous oblige à avoir du personnel autre. C’est le cas chez nous. Du personnel administratif, le contremaître ou le gérant qui n’est pas supposé conduire, va y aller. Ils ne sont pas là pour conduire mais, dans la dernière année, ils l’ont fait de façon régulière. Ça n’a pas de bon sens. Pendant ce temps, ils ne font pas vraiment leur tâche principale, a raconté M. Maheux.
Pierre Maheux estime que, même si le métier de chauffeur d'autobus scolaire peut être exigeant, il est plutôt facile d'y avoir accès et présente de grands avantages au niveau de l'horaire de travail.
Ce n’est pas un métier spécialisé au point où ça prend une formation obligatoire, précise-t-il. Une personne qui se présente chez un transporteur, qui démontre des habiletés et qui a le goût d’essayer, vient au sein de l’organisation, fait un test sur route, doit passer le test écrit de la SAAQ et suivre la formation, dans laquelle on l’accompagne.
Le président d'Autobus Maheux ajoute que le gouvernement devra se pencher sur le financement des compagnies de transport pour faciliter le recrutement de nouveaux candidats.
Avec la collaboration de Marc-André Landry