La preuve est close au procès de Steve Lévesque
Radio-Canada
La présentation de la preuve des deux parties a pris fin lundi au procès de Steve Lévesque, accusé du meurtre au 2e degré de Maxime Dugas-Lepage, au palais de justice de Rimouski. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales a terminé son contre-interrogatoire de l'accusé qu'il avait commencé avant la pause d'un peu plus d'une semaine en raison de la COVID-19.
Des membres du jury ont reçu des résultats positifs au test de dépistage du coronavirus. L'audience devant jury a donc été suspendue la semaine dernière le temps que les 12 jurés complètent une période de confinement.
Les procédures ont donc repris pour une sixième semaine.
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Jérôme Simard, a questionné l'accusé pour obtenir des précisions sur le déroulement des jours qui ont suivi le meurtre allégué. Les faits allégués auraient été commis en janvier 2020 à Sainte-Anne-des-Monts.
Jérôme Simard a notamment demandé à Steve Lévesque de donner plus de détails sur la façon dont il se serait départi de l'arme à feu que la victime aurait pointée sur lui avant son décès. Dans son témoignage, l'accusé a expliqué au tribunal que le coup de feu qui aurait tué Maxime Dugas-Lepage aurait été tiré par accident, alors qu'il tentait de le désarmer.
Le procureur a demandé à l'accusé s'il était bien exact de dire qu'il aurait jeté l'arme à feu en question dans la poubelle d'une halte routière de l'autoroute 20, sans qu'il l'ait nettoyée du sang de la victime au préalable.
Comme il l'a fait lors de son interrogatoire principal, Steve Lévesque a expliqué qu'il aurait ramassé l'arme au sol à mains nues, près de la victime, et qu'il l'aurait placée dans un sac. Il a poursuivi en ajoutant qu'il n'aurait jamais ressorti l'arme à feu du sac avant de jeter ce sac dans la poubelle de la halte routière.
Maître Simard lui a demandé s'il se souvenait de quelle halte routière il s'agirait. L'accusé a répondu qu'il ne s'en souvenait plus.
Le procureur a signifié à l'accusé qu'il semblait avoir pris de nombreuses précautions pour ne pas laisser de traces ou d'empreintes, alors qu'il aurait tenté de se départir du corps de la victime, notamment en portant des gants à certains moments.