La police militaire remet les pendules à l’heure dans le dossier d’Art McDonald
Radio-Canada
La décision de ne pas déposer d’accusations contre l’amiral Art McDonald ne signifie pas que l'allégation qui le visait n’était pas fondée, affirme la police militaire dans une déclaration transmise aux médias.
La déclaration du Grand Prévôt des Forces canadiennes a été publiée lundi alors que l’amiral McDonald est en campagne pour retrouver son poste de chef d’état-major de la Défense canadienne.
Les allégations d’inconduite sexuelle contre l’amiral McDonald n’ont pas mené au dépôt d’accusations en raison de preuves insuffisantes, peut-on y lire. Cela ne signifie pas que l'allégation n’était pas fondée.
Selon Statistique Canada, ajoute le Grand Prévôt, une affaire est jugée non fondée s'il a été établi après l'enquête policière que l'infraction ne s'est pas produite et n'a pas été tentée.
L'amiral Art McDonald s’est retiré de ses fonctions en février, quelques semaines à peine après être entré en fonction, après qu’une allégation d'inconduite sexuelle contre lui eut fait surface.
Selon des sources de CBC, l'allégation concernait un événement survenu à bord du NCSM Montréal lors de l'Opération Nanook, en 2010 dans l'Arctique. Art McDonald était alors capitaine de vaisseau.
Après des mois d’enquête, la police militaire a fait savoir début août qu’aucun élément de preuve justifiant le dépôt d'accusations en vertu du Code de discipline militaire ou du Code criminel du Canada n’avait été trouvé.