La motoneige, entre les hauts et les bas de la pandémie
Radio-Canada
Ski de fond, patinage… et pourquoi pas motoneige? La pandémie de COVID-19 a permis à de nombreuses personnes de découvrir ou de redécouvrir des activités hivernales. Et parmi elles, la motoneige n’est pas en reste.
Le directeur général chez Platinum Recreation & Powersport de Regina, Spencer Remezoff, affirme voir davantage de gens faire de la motoneige depuis le début de la pandémie.
Il croit que la popularité a atteint son apogée au moment où la Saskatchewan est entrée en confinement, en 2020.
Depuis le début de la pandémie, l’industrie de la motoneige va bien, constate-t-il. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui souffrent de cette situation, mais ce n’est pas le cas pour notre secteur.
Mais si la motoneige est plus populaire, l'industrie doit aussi composer avec des problèmes d'approvisionnement, comme c’est le cas dans d'autres régions du pays et dans d’autres secteurs industriels.
Spencer Remezoff le rappelle : comme l'industrie de la motoneige est touchée par les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, les consommateurs doivent parfois prendre leur mal en patience pour obtenir les produits qu'ils recherchent.
Son commerce et d’autres magasins de motoneiges ont remarqué un manque de pièces en aluminium, tels que des leviers à freins, par exemple.
Il y a eu des retards dans la livraison d'articles et de produits sportifs du Canada, explique Spencer Remezoff, notamment en raison de la mauvaise météo qui s’est abattue sur la Colombie-Britannique.
Il y a eu les retards occasionnés par la météo au port de Vancouver cet été, puis des voies de chemin de fer ont subi des dommages en novembre, qui ont entraîné un autre délai d’un mois avant que nous puissions recevoir nos commandes, rappelle-t-il.