La marche, mode de transport révolutionnaire entre l'école et la maison
TVA Nouvelles
Être condamné à marcher pour aller à l'école. Quelle torture!
Ce fut, je l'avoue, ma première réaction, ironique, après avoir lu que des enfants de Lanaudière, privés de transport scolaire (pénurie de chauffeurs), en étaient réduits à aller à pied à l'école.
«Forcés de parcourir de longues distances» en marchant, certains élèves «s’absentent même de l’école».
Une mère déplorait de devoir marcher 30 minutes soir et matin. Légèrement insensible, j'ai pensé: «C'est là un bon exercice, non?»
Puis je me suis senti coupable, me rappelant mes «biais» de quinquagénaire urbain bobo un brin obsédé par l'activité physique.
Cela m'avait fait oublier le temps inouï que peut représenter l'obligation d'aller reconduire les enfants à pied, rentrer à la maison; puis refaire l'aller-retour le soir.
Et bien sûr, il y a ces situations où la marche est impensable; parce qu'on est en zone rurale; parce qu'on habite à 30 km de l'école; ou à cause de problèmes de santé.
La motorisation est souvent inévitable.
À la pénurie de chauffeurs, il y a des solutions.