La Commission de police de Winnipeg défend la gestion des manifestations
Radio-Canada
Le chef de police de Winnipeg, Danny Smyth, a fait le bilan vendredi de la gestion policière des manifestations anti-mesures sanitaires lors d’une réunion de la Commission de police de Winnipeg. Il a défendu son intervention tout en étant prêt à accepter les critiques.
Comme il l’avait fait lors d'une entrevue avec les médias mercredi, le chef Danny Smyth s’est réjoui d’une résolution pacifique [de la situation].
Les manifestations ont été difficiles pour les personnes vivant aux alentours. Mais je suis satisfait que les services de police aient exécuté un plan mesuré pour mettre un terme au conflit, a-t-il réitéré.
Le convoi de manifestants près du Palais législatif à Winnipeg a monopolisé 239 policiers pendant 2828 heures de travail.
Le chef Danny Smyth a fait savoir que 156 heures supplémentaires avaient coûté 106 000 $ au service policier.
Pendant les premiers jours de la manifestation, qui a eu lieu du 4 au 23 février, les klaxons des camions résonnaient pendant de longues heures.
Les contestataires ont également eu un impact sur la circulation de l’avenue Broadway et du boulevard Memorial.
Le chef de police Danny Smyth a affirmé être prêt à accepter que la Commission et la communauté aient souhaité que la situation soit gérée d’une autre façon.
Or, Danny Smith a tenu à rappeler qu’une foule ne quitte pas un endroit en un claquement de doigts.