La collecte de rue partout en Abitibi-Témiscamingue pour la Guignolée des médias
Radio-Canada
La 22e collecte de la Guignolée des médias aura lieu le jeudi 1er décembre. Des points pour amasser des dons seront installés dans les quatre coins d’Abitibi-Témiscamingue.
À Rouyn-Noranda, les dons peuvent être faits dans deux endroits toute la journée, soit au stationnement du Canadien Tire et Walmart ou devant le Tigre géant.
La Ressourcerie Bernard-Hamel invite les citoyens à donner sur place, en ligne ou encore dans les magasins participants.
Cette année, l'organisme doit distribuer environ 500 paniers de Noël, pour des personnes seules ou des familles.
Notre chiffre magique est toujours d'environ 100 000 $. Une banque alimentaire comme la Ressourcerie Bernard-Hamel coûte annuellement environ 650 000 $ à faire pour ces opérations. Donc 100 000 $ c'est toujours à peu près ce qu'on vise, explique la directrice des communications de l'organisme, Nathalie Larose.
On arrive normalement tout au courant du mois de décembre à aller chercher un montant comme ça. C'est super important parce que oui, effectivement la faim c'est pas juste dans le temps des fêtes, avoir faim on dit c'est pas un cadeau, mais ce n’est pas un cadeau à l'année non plus donc il faut vraiment être généreux et ne pas s'empêcher de donner n'importe quand de l'année, ajoute la responsable.
La demande pour les paniers de Noël a augmenté cette année explique Line Brousseau, vice-présidente du comptoir alimentaire et responsable des paniers de Noël à Malartic.
Line Brousseau ajoute qu’il va y avoir un barrage routier sur la rue Royale pour amasser des dons le 1er décembre, mais que 5 points de collecte seront installés en ville et à Rivière-Héva pour amasser des dons tout au long du mois de décembre au profit des gens dans le besoin des deux municipalités.
L'année passée, on a distribué 101 paniers et cette année, parce qu'on a plus de demandes au comptoir alimentaire, on s'attend à 125 paniers. C'est pour ça qu'on veut ramasser environ 25 000 $ en denrées et en sous mis ensemble. La demande a augmenté. On a beaucoup de personnes qui sont en attente du chômage, perte d'emploi aussi. On a beaucoup de santé mentale aussi à Malartic, Rivière-Héva aussi, [il y a] une petite augmentation, a fait savoir Line Brousseau.