L’Hippodrome et le Grand Prix de Trois-Rivières devant les tribunaux
Radio-Canada
L'Hippodrome de Trois-Rivières donnerait du fil à retordre à la Ville ainsi qu’à diverses organisations comme l’Expo et le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R), selon le conseiller municipal et président du comité des loisirs, Luc Tremblay. Il va jusqu’à dire que l’Hippodrome n’est « pas un bon citoyen corporatif ».
Le Club jockey du Québec, qui est propriétaire des terrains de l’Hippodrome de Trois-Rivières, conteste le droit du GP3R à tenir son événement sur deux fins de semaine.
Il est clairement dit, même signé par l’ancien maire M. Lévesque, que l’entente est pour cinq jours consécutifs, a déclaré le président du Club jockey du Québec, Claude Lévesque, en entrevue à l’émission Toujours le matin. Le droit d’utiliser les terrains durant cinq jours serait en fait accordé à la Ville de Trois-Rivières qui cède son droit au GP3R, précise le président du Club jockey du Québec.
Le directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières, Dominic Fugère, a une tout autre interprétation de la situation. Quand le Club jockey du Québec a acheté les terrains de l’Hippodrome, il y avait une servitude dedans qui disait que le Grand Prix pouvait monter ses installations et avoir accès au terrain de l’Hippodrome pendant 6 semaines avant [l’événement], 4 semaines après et durant 5 jours d’activités, a-t-il expliqué en entrevue à Toujours le matin.
Bien entendu, on parle de cinq jours non consécutifs parce que, pour nous autres, faire des courses le mercredi ou lundi, c’est déraisonnable, non souhaitable, indique Dominic Fugère.
Une audience a eu lieu en cour il y a quelques mois. Pour l’instant, le GP3R conserve le droit de tenir les courses sur deux fins de semaine. Dominic Fugère affirme qu’une décision devrait être rendue cette année.
L’Hippodrome souhaite tenir un maximum d’événement durant l’été. C’est notre grosse saison, explique le président du Club jockey du Québec. M. Lévesque affirme que les activités de l’Hippodrome donnent une grande visibilité à Trois-Rivières, car les courses sont diffusées jusqu’aux États-Unis. La visibilité est aussi grande, sinon meilleure [que le GP3R], avance-t-il.
Les relations avec l’Hippodrome au niveau des opérations, au niveau du jour après jour, sont excellentes, assure Dominic Fugère. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu mardi entre les deux organisations pour faciliter la cohabitation entre les deux événements.
Je ne ferai pas de cachettes, ce ne sont pas des relations qui sont faciles [avec l’Hippodrome], autant pour le Grand Prix que l’Expo que la Ville, a déclaré Luc Tremblay en entrevue à l’émission Toujours le matin, mercredi.