L’ancien président de la SEFPO, Warren "Smokey" Thomas, contre-attaque
Radio-Canada
Il affirme que les plaintes à son encontre sont une campagne politique de salissage de la nouvelle direction.
Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario poursuit déjà en justice Warren "Smokey" Thomas, l’ancien vice-président et trésorier Eduardo Almeida et l’ancien administrateur des services financiers Maurice Gabay.
Il allègue que près de 6 millions de dollars ont été détournés par ces derniers à des fins personnelles en prenant dans les fonds de réserve pour les grèves et en détournant des véhicules du syndicat.
Dans un exposé de la défense déposé vendredi, Warren Thomas affirme que les accusations à son encontre font partie d’une campagne menée par l’actuel président de la SEFPO, JP Hornick et la vice-présidente et trésorière Laurie Nancekivell.
Warren Thomas allègue qu’il s’agit d’une campagne dont le but est de ternir sa réputation et détourner l’attention.
L’ancien président qui est à la retraite depuis avril 2022 demande 4,5 millions de dollars pour rupture de contrat, conspiration et diffamation, ainsi qu’un million de dollars supplémentaires en dommages et intérêts.
L’exposé de la défense explique que les accusations contre Warren Thomas ne se basent sur aucune réalité et ont été entièrement fabriquées”.
“Chacune des transactions, dans lesquelles M. Thomas a été personnellement impliqué, étaient appropriées et compatibles avec ses obligations vis-à-vis de la SEFPO.
Depuis que je me suis tenu au côté d’autres chefs syndicaux et du premier ministre Doug Ford pour l’annonce d’un salaire minimum de 15 $ de l’heure, j’ai été victime d’un campagne politique nauséabonde par certains leaders de la SEFPO qui cherche à avancer leur propre agenda avec le NPD de l’Ontario, indique Warren THomas dans un communiqué envoyé à CBC.