
L’éducation des enfants, une priorité dans la prévention des tragédies comme Portapique
Radio-Canada
Des groupes de défense des droits des femmes font pression pour que les enfants apprennent, dès l'âge de 5 ans, ce qu’est une relation saine.
Une avocate de Saint-Jean à Terre-Neuve, Erin Breen, représente une coalition de groupes de femmes, le Women's Legal Education and Action Fund à Toronto, ainsi que les organisations à but non lucratif d'Halifax Avalon Sexual Assault Centre et Wellness Within.
Elle va présenter ses requêtes, entre autres pour plus d’éducation, durant les audiences publiques de la Commission fédérale-provinciale sur les pertes massives d'avril 2020, qui doivent débuter le 22 février à Halifax.
Erin Breen dit que les demandes des groupes ne sont pas nouvelles, c’est le genre de recommandations reprises par des groupes de femmes depuis des années .
Ce n'est pas quelque chose de nouveau, mais j'espère que si vous frappez à la porte suffisamment de fois, quelque chose va arriver, dit l’avocate.
« Les gens savent maintenant ce qu'il faut faire. »
Sa requête principale et celle des groupes qu'elle représente c'est une éducation obligatoire à partir de la maternelle, sur les enjeux de violences sexuelles.
Je pense que vous pouvez commencer à enseigner aux enfants les droits de la personne et le fait qu'il existe des déséquilibres de pouvoir dans notre société, qui ont été renforcés par nos institutions et dans nos lois, que nous devons vraiment inverser, dit Erin Breen.
La Commission des pertes massives enquêtera et formulera des conclusions sur les causes, le contexte et les circonstances qui ont conduit au décès de 22 personnes en avril 2020. En plus d'examiner les réponses de la Gendarmerie royale du CanadaGRC et des organismes de soutien, la commission doit se pencher sur des sujets connexes tels que le rôle de la violence sexuelle et conjugale dans cette tragédie.
