Justice : une grand-mère harcelante coupée de ses petits-enfants
TVA Nouvelles
Une grand-mère harcelante qui avait saisi la justice pour obtenir des droits de visite sur ses petits-enfants a subi un revers cinglant à la cour, après avoir nié en bloc son comportement odieux envers ses proches.
« Madame a harcelé à peu près tous ceux qui se sont retrouvés sur son chemin alors qu’ils n’avaient pourtant rien à se reprocher. Elle est incapable de s’empêcher de dire ce qu’elle pense et d’exprimer son ressentiment à ceux qui ne cèdent pas à ses caprices », peut-on lire dans un jugement familial rendu il y a quelques jours à Longueuil.
C’est que la grand-mère ne semble pas être commode, selon les témoignages de ses fils à la cour. Contrôlante, égoïste, vulgaire, insultante, dénigrante... Les qualificatifs peu flatteurs ont fusé à propos de cette femme, qui a déjà été condamnée au criminel pour avoir harcelé un de ses fils.
« Malgré qu’il soit lui-même adulte et diplômé universitaire, il a encore de la difficulté à gérer les conséquences émotionnelles de la conduite de sa mère à son égard », a noté le juge Sébastien Vaillancourt.
Et c’est justement pour protéger ses propres enfants qu’il ne veut pas que ceux-ci voient leur grand-mère, a-t-il dit à la cour.
« Il ne veut pas risquer de mettre en péril leur équilibre au bénéfice d’une personne qui ne fait que chercher le conflit », peut-on lire dans le jugement.
Mais pour la grand-mère, il s’agissait là d’une grave injustice. Car si elle reconnaissait au plus quelques gestes regrettables, elle ne comprenait pas pourquoi ses enfants ne voulaient pas qu’elle puisse voir ses petits-enfants.
« Elle nie la majorité des reproches qui lui sont adressés », a noté le juge.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».