Indemnisation des enfants autochtones: une entente d’ici décembre, promet Ottawa
TVA Nouvelles
Le gouvernement fédéral s’est engagé, lundi, à s’entendre avec les Premières Nations d’ici décembre pour dédommager les enfants autochtones qui ont été retirés de leur famille par des agences de services à l’enfance.
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Les enfants qui ont souffert de la «portée limitée» du principe de Jordan, qui vise à ce que tous les enfants des Premières Nations aient accès aux produits, aux services et au soutien dont ils ont besoin, seront aussi dédommagés, ont promis plusieurs ministres du gouvernement Trudeau.
«Nous avons été sans équivoque depuis le début: nous indemniserons les personnes lésées par les politiques de services à l'enfance et à la famille afin de réparer les torts du passé et de jeter les bases d'un avenir plus équitable et plus solide pour les enfants des Premières nations, leurs familles et leurs communautés», ont assuré les ministres des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, et de la Justice, David Lametti, dans une déclaration commune.
Les négociations, qui se dérouleront avec la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations et l'Assemblée des Premières Nations, viseront aussi à entamer une réforme à long terme du programme de service à l’enfance et à financer des programmes d’infrastructures pour aider les enfants dans les réserves.
«Tout en veillant à ce que les personnes lésées soient indemnisées équitablement, nous nous engageons également à faire des investissements importants pour en arriver à une réforme à long terme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations et nous travaillerons avec les parties pour mettre en place une approche qui servira le mieux ces enfants», ont détaillé les ministres canadiens.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».