Guerre en Ukraine: combattre la propagande russe sur les réseaux sociaux
TVA Nouvelles
Un Québécois tente d’informer les Russes de la réalité sur le terrain en Ukraine.
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Depuis le début du conflit, les Russes sont isolés du reste du monde en raison du gouvernement qui a resserré les mesures sur les médias traditionnels et sociaux.
Il est alors très difficile pour eux de s’informer adéquatement sur la guerre en Ukraine.
«Surprenamment, il y a certaines nouvelles qui sont exactement les mêmes que nous , mais elles sont "spinnées" à l’envers. Par exemple, si ici les Russes attaquent la centrale nucléaire, là-bas c’est les Ukrainiens qui sont responsables», dit Guillaume Déziel, stratège en culture numérique.
Présent sur le réseau social VKontake, qui est l’équivalent du Facebook russe, il a observé que les gens commentent ou réagissent de moins en moins sur cette plateforme de crainte de recevoir des représailles de leur gouvernement.
«Ceux qui ont des points de vue qui sont à l’encontre du régime de Poutine sont à l’extérieur du pays, comme moi», dit-il.
Ni les États-Unis, ni la France, ni l’Allemagne, ni le Royaume-Uni, ni le Canada n’ont emboité le pas aux trois pays européens qui ont reconnu un État palestinien mercredi, mais le gouvernement libéral pourrait changer son fusil d’épaule si les circonstances se présentaient, selon les panélistes à l’émission La Joute.