Grand-mère assassinée: les policiers font des fouilles à Compton
TVA Nouvelles
L’enquête concernant le meurtre de Jeannine Perron-Ruel à Coaticook se poursuit, même si un suspect a été arrêté et accusé mardi.
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Depuis jeudi, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ratissent un secteur d’environ 300 mètres le long de la route 147 à Compton à la recherche d’un objet d’intérêt.
La SQ a indiqué que le déploiement policier est en lien avec l’enquête suite au décès de la dame de 80 ans survenu jeudi dernier à Coaticook. La SQ confirme qu’il n’y a pas d’autres victimes dans cette affaire et que les opérations de recherches ne visent pas à retrouver une personne ni un corps, mais refuse de s’avancer davantage sur la nature du ou des objets recherchés.
«C’est clair que les policiers sont à la recherche de tout indice pouvant permettre de relier le suspect à la victime, a mentionné l’inspecteur à la retraite André Durocher. Ça peut autant être l’arme du crime, qu’un cellulaire ou un objet personnel comme un bijou par exemple. Ce sont toutes des hypothèses plausibles.»
Sur le terrain, on pouvait apercevoir des policiers avec des détecteurs de métaux et des râteaux, fouillant dans la neige autant sur la voie d’accotement que de l’autre côté du garde-fou. Jeannine Perron-Ruel aurait été tuée par arme à feu derrière chez elle.
Le secteur où sont concentrées les recherches depuis jeudi se trouve sur la route reliant Coaticook à Sherbrooke, à une vingtaine de kilomètres du lieu du crime. «Les policiers ne sont pas là par hasard et ce n’est pas une partie de pêche. Ils ont reçu des informations qui les ont conduits à cet endroit. On peut penser que le suspect puisse être passé aux aveux ou qu’une personne du public ait vu quelque chose de louche se passer là. C’est peut-être aussi grâce à la géolocalisation d’un cellulaire», a ajouté M. Durocher.
Rappelons que le voisin de la victime, Yanick Dostie-Pouliot, a été arrêté dimanche dernier puis accusé mardi matin de meurtre au deuxième degré. Il est actuellement détenu.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».