Front commun pour réclamer une enquête publique sur la gestion de la pandémie
TVA Nouvelles
Chacun des partis d'opposition l’avait demandé séparément, mais mardi ils ont fait front commun pour réclamer une enquête publique indépendante sur l’ensemble de la gestion de la pandémie par le gouvernement Legault.
Libéraux, solidaires et péquistes ont fait cette demande lors d’un point de presse commun à l’Assemblée nationale.
« Si on est tous réunis, c'est bien parce que ce sujet-là dépasse largement la question de la partisanerie. Ce qu'on a besoin de savoir, ce sont les faits et qu'on connaisse l'ensemble de la vérité sur ce qui s'est passé », a déclaré la cheffe libérale Dominique Anglade. Elle était accompagnée du député solidaire Vincent Marissal et du chef péquiste parlementaire Joël Arseneau.
Jusqu’ici, le gouvernement Legault a toujours refusé de déclencher une enquête publique indépendante sur sa gestion de la pandémie, arguant que les travaux de la Protectrice du citoyen, de la coroner et de la Vérificatrice générale permettront de faire la lumière sur les événements.
Le rapport spécial de la protectrice du citoyen, Marie Rinfret, a déjà démontré que les CHSLD se trouvaient dans « l’angle mort » du gouvernement et que rien n’avait été fait pour les préparer à l’arrivée de la COVID-19 au Québec.
La première vague de la pandémie a été particulièrement mortelle, causant plus de 4 000 décès dans les CHSLD.
Un peu plus tôt mardi, le chef parlementaire de Québec solidaire a dressé un parallèle entre la mort de la fillette de Granby et les décès en CHSLD durant la première vague de la COVID-19.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».