Fillette de Granby: la belle-mère nie l’avoir enrubannée
TVA Nouvelles
La belle-mère de la fillette décédée en avril 2019 a nié, lundi, avoir enrubanné la jeune victime, alors que s’entamait son témoignage en défense au palais de justice de Trois-Rivières.
Revenant sur la soirée fatidique, la belle-mère a reconnu une partie de l’histoire racontée par les témoins de la poursuite, à savoir que la fillette avait tenté de s’enfuir dans la nuit du 29 avril, avant d’être ramenée à la maison et couverte de ruban adhésif pour prévenir une nouvelle fuite.
D'une voix chevrotante, l'accusée a cependant nié avoir posé certains gestes.
Elle a, tout au plus, tenu les pieds de l'enfant pendant que le ruban adhésif lui était appliqué, a-t-elle assuré au tribunal.
Une ordonnance de non-publication sur une partie du témoignage empêche cependant d’en dévoiler plus.
En amont du témoignage, l’un des deux avocats de l’accusée, Me Alexandre Biron, a mentionné que la femme de 38 ans nie sa responsabilité et qu’en aucun moment elle n’aurait eu l’intention de causer le décès de la fillette.
«Où le ruban a-t-il été appliqué ?», «Qui a mis quelle quantité ?», «Quand a-t-il été appliqué ?», «De quelle façon ?», «Dans quel but a-t-il été appliqué ?», sont autant de questions sur lesquelles l’accusée entend apporter un éclairage.
«C’est elle qui détient la seule version complète de l’histoire. [...] Ma cliente a posé des gestes dans un tout autre but et n’avait pas l’intention de causer sa mort», a insisté son avocat.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».