Fermeture d’un centre pour personnes avec déficience intellectuelle ou TSA à Sherbrooke
Radio-Canada
Une résidence d'assistance continue (RAC) située sur la rue Lisieux à Sherbrooke ferme ses portes.
Ce genre d'établissement accueille des personnes avec une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l'autisme ou un trouble du comportement.
Depuis plusieurs mois, nous observons une difficulté importante de disponibilité de la main-d'œuvre pour nos RACrésidence d'assistance continue. Malgré tout le travail effectué pour éviter cette fermeture, l'établissement a dû prendre la décision de fermer la RACrésidence d'assistance continue Lisieux située à Sherbrooke. Cette décision permettra de consolider l'offre de service pour nos usagers en plus de réduire le temps supplémentaire et le temps supplémentaire obligatoire pour nos employés, a expliqué Danika Manseau, directrice des programmes déficience intellectuelle, troubles du spectre de l’autisme, déficience physique, services spécialisés gériatriques et soutien à domicile, par voie de communiqué.
Cette fermeture touche trois personnes, qui seront relogées d'ici décembre vers d'autres milieux. Les employés touchés par cette fermeture seront aussi déplacés ailleurs.
Danny Roulx, représentant national de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, est partagé face à cette nouvelle. Il soutient que le nombre de personnel est en chute libre, et que c'est ce qui mène à ces fermetures.
On avait environ 68 intervenants en mai qui travaillaient dans les RACrésidence d'assistance continue, on tombe à 52 aujourd'hui aujourd'hui. C'est une diminution de personnel énorme. Ce qu'on voit, c'est que rien n'a été fait. Nos échos n'ont pas été écoutés et ce qu'on voit, comme aujourd'hui, ce sont des fermetures de service.
De son côté, Danika Manseau souligne qu'à court et moyen terme, nous ne planifions aucune autre fermeture sur le territoire. Nous gardons le cap sur le projet visant le regroupement des six RACrésidence d'assistance continue dans une seule installation pour la réadaptation comportementale intensive qui, bien que retardé, devrait voir le jour d'ici les deux prochaines années.