Fêtes chaotiques : les protocoles de VIA Rail seront revus, assure son grand patron
Radio-Canada
De hauts dirigeants de VIA Rail ont fait vendredi leur mea culpa et assuré que les pratiques du transporteur ferroviaire sont en train d'être revues avec l'aide d'experts afin de tirer des leçons des retards qu'ont subis les voyageurs pendant les Fêtes.
C'est tout à fait inacceptable, a reconnu d'emblée le grand patron de VIA Rail lorsqu'il a été interrogé relativement aux passagers qui sont restés coincés dans un train pendant près de 18 heures.
Il est évident qu'il y a place à l'amélioration dans les protocoles, notamment ceux en cas de tempête hivernale, a dit Martin R. Landry, le président et chef de la direction par intérim, devant le comité permanent des Transports de la Chambre des communes.
Plus tôt ce mois-ci, la société d'État s'est excusée pour les retards généralisés que les passagers ont constatés entre le 23 et le 26 décembre alors qu'une tempête hivernale balayait l'Ontario et le Québec.
La compagnie de chemin de fer a dit que le déraillement d'un train de marchandises du Canadien National (CN) a causé d'autres retards pour ses trains dans son corridor est-ouest entre Québec et Windsor, en Ontario.
Nous pouvons faire beaucoup mieux dans nos communications, a-t-il admis, ajoutant que, même dans une situation qui évolue constamment, reconnaître que l'on ne connaît pas tous les faits est rassurant plutôt que de rester silencieux.
VIA Rail reconnaît aussi que clairement la quantité de nourriture et d'eau d'urgence à bord des trains n'est pas suffisante, et ce, malgré que la société de la Couronne s'assure d'en avoir davantage en hiver.
Les règles en place n'ont également pas été suivies lorsque les employés continuaient la vente de nourriture des chariots plutôt que de la donner. D'ailleurs, la chef de la direction responsable de la clientèle, Rita Toporowski, a dit ignorer si les passagers qui ont fait de tels achats ont été remboursés.
De même, le transporteur a reconnu dans une réponse au vice-président conservateur du comité, Mark Strahl, que de n'avoir maintenu qu'une ou deux toilettes fonctionnelles par train – les employés se chargeant de faire les vidanges – était insuffisant.