Enfant mort en autobus scolaire: la municipalité de Lyster «en deuil»
TVA Nouvelles
La municipalité de Lyster, dans le Centre-du-Québec, où s’est produit mardi soir un accident mortel d’autobus scolaire, est «en deuil» à la suite de la tragédie.
• À lire aussi: Un enfant perd la vie après une collision impliquant son autobus scolaire
«Ce genre de tragédie ne devrait jamais se produire et, dans une petite communauté, les répercussions sont immenses. Toute la population est en émoi et le flot de sympathie envers les familles touchées ne cesse pas», a souligné la municipalité dans un communiqué, mercredi matin.
L’accident a coûté la vie à un garçon de 5 ans, alors qu’un autre enfant, âgé de 10 ans, qui était lui aussi passager de l’autobus scolaire, reposait dans un état critique mercredi matin. Les deux victimes fréquentaient l’école primaire Bon-Pasteur, à Lyster.
«Nos pensées vont évidemment aux enfants, au chauffeur de l’autobus, à toutes les familles touchées de près ou de loin et à tous les collègues et proches de ces personnes. Nous aurons incessamment des détails concernant les causes de l’accident, mais, dans l’intervalle, l’heure est au recueillement. La population mettra assurément du temps à panser ses blessures et nous souhaitons préserver leur intimité et leur douleur», a précisé la municipalité.
Contacté par Le Journal de Québec, le maire de Lyster, Yves Boissonneault, n’a pas voulu émettre d’autres commentaires.
Questionné sur le 8e Rang, où s’est produit le terrible accident, il a tout de même signalé qu’à première vue, «c’est vraiment un triste accident», et qu’il ne «croit pas» qu’il y ait des problèmes de sécurité à cet endroit.
L’enquête policière sur cette affaire se poursuit et n’a révélé aucune incidence criminelle jusqu’à présent. Entre-temps, une cellule de crise a été instaurée à l’école primaire Bon-Pasteur pour venir en aide aux élèves, aux enseignants, aux parents et à toute autre personne impliquée dans la vie de ces enfants.
«La communauté de la municipalité de Lyster est tissée serré et le soutien mutuel citoyen est déjà palpable», a souligné l’administration municipale dans son communiqué, offrant «son aide de toutes les manières qu’elle le pourra, et ce, autant dans l’immédiat que lorsque les conclusions de l’enquête seront connues».
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».