En larmes, Kim Clavel promet de revenir en force
Radio-Canada
Au lendemain de l’annonce d’un troisième report de son combat de championnat du monde, la boxeuse Kim Clavel a livré ses états d’âme dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.
Visiblement accablée et très affectée par son infection à la COVID-19, Clavel s’est évidemment dite extrêmement déçue de la tournure des événements au moment où elle touchait pratiquement à son but ultime.
En larmes et ayant peine à respirer tellement elle apparaît lourdement congestionnée, elle se livre sans retenue durant près de trois minutes pour partager sa mésaventure avec ses partisans.
À l’entraînement, après un ou deux rounds, je cherchais mon air. J’étais essoufflée. J’étais fatiguée. Habituellement, plus tu approches d’un combat, plus tu es sharp, plus tu te sens plein d’énergie. Moi, c’était le contraire. C’est paniquant, explique-t-elle avec un geste plongeant de la main.
« J’ai tellement rêvé de ce moment. Ce qui me frustre le plus, c’est que j’ai l’impression d’avoir tout fait comme il faut. J’ai mis toutes les chances de mon bord pour ne pas attraper ça. J’ai fait vraiment attention. Je n’avais plus de vie sociale. Je ne voyais plus ma famille et je me faisais livrer mes repas et mon épicerie. Je n’ai pas manqué un entraînement. »
Elle souligne avoir investi une somme importante dans sa préparation pour cet important combat qu’elle aurait dû livrer jeudi soir, au Casino de Montréal, contre la Mexicaine Yesenia Gomez, championne WBC des mi-mouches.
Elle s’explique vraiment mal pourquoi la COVID la frappe maintenant, après qu’elle ait réussi à l’éviter au cours des deux dernières années pendant lesquelles elle a travaillé comme infirmière auxiliaire en CHSLD, puis boxé à Las Vegas comme au Mexique.
J’ai juste de la peine. Ce n’est pas la fin du monde, mais je suis fatiguée. Quand tu es déçue, c’est une chose. Mais quand tu es déçue et malade, ce n’est pas l’fun de vivre tout ça en même temps.
« Je vais passer au travers. Je sais que je suis faite forte. On va recommencer brique après brique. Je ne vous lâche pas personne. Je sais que je vais y arriver. J’ai trop une belle équipe autour de moi. »
