[EN IMAGES] Interventions violentes: nouvelle vidéo d’un policier du SPVQ impliqué dans les autres affaires
TVA Nouvelles
Autre vidéo, même policier impliqué. Les images d’une quatrième intervention violente d’agents du SPVQ ont été remises à des enquêteurs jeudi matin par un couple dont l’homme a été malmené lors d’une soirée au District Saint-Joseph, en octobre.
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L’événement survient peu avant minuit dans la soirée du 16 octobre dernier. Le couple, qui souhaite garder l’anonymat par peur de représailles, se trouve au District Saint-Joseph pour un anniversaire. Le Journal a pu confirmer leur identité, notamment avec la direction de l’établissement.
Comme lors de l’intervention sous enquête qui s’est déroulée au Portofino vendredi dernier, les agents de l’escouade GRIPP se seraient présentés au District sans avoir été appelés au préalable selon nos informations. Plusieurs personnes présentes contreviennent aux mesures sanitaires puisqu’elles dansent, bien souvent sans masque.
«Oui on était illégal dans un sens parce qu’on dansait et qu’on n’avait pas notre masque», admet la conjointe de l’homme pris à parti par les agents. «S’ils nous avaient donné un ticket pour ça, on le prend et c’est fini, mais ce n’est pas ça qui est arrivé».
Les images des caméras de surveillance montrent les policiers s’adresser à l’homme de 36 ans. Ce dernier indique avoir mentionné aux agents qu’il allait mettre son masque, mais ajoute croire que les policiers ne l’ont pas entendu en raison de la musique forte. C’est à ce moment que tout a dégénéré selon lui.
«Je me suis tourné et penché pour atteindre mon masque qui était dans ma poche de manteau, un peu plus loin. Là, j’ai été poussé par un policier et je ne comprenais pas pourquoi», indique l’homme qui admet être en état d’ébriété à ce moment.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».