Divorce consommé entre Annamie Paul et le Parti vert
TVA Nouvelles
Le passage désastreux d’Annamie Paul au Parti vert du Canada (PVC) semble tirer à sa fin, et cette fois semble être la bonne.
«Le 27 septembre, j'ai entamé le processus de démission de mon poste de chef du Parti vert du Canada. Aujourd'hui, j'ai envoyé un avis officiel de ma démission au PVC. Je vais également mettre fin à mon adhésion au PVC», a-t-elle écrit mercredi.
«Ce fut un honneur de travailler pour la population du Canada et j'ai hâte de servir de nouvelles façons», a ajouté l’avocate de formation.
Le divorce acrimonieux semble donc avoir été consommé, du moins, sur papier. Un représentant du parti a confirmé à l’Agence QMI que la demande de démission avait bel et bien été reçue.
Mme Paul avait annoncé son intention de quitter la chefferie la semaine suivant l’élection fédérale, mais il aura fallu plus de temps que prévu avant qu’elle ne cède les rênes du parti.
Lors de ce point de presse de la fin septembre, Mme Paul avait révélé que son propre parti avait entamé un examen de son leadership le matin même de l’élection, donc avant même le début du dépouillement des boîtes de scrutin.
Elle avait dit avoir «brisé un plafond de verre», mais qu’elle s’était blessé au passage. Elle a qualifié son passage à la tête du parti de «pire période de [sa] vie».
Malgré une bonne performance lors du seul débat en anglais de la campagne, les luttes intestines au Parti vert ont miné sa crédibilité, si bien que seuls deux députés verts ont été élus, comparativement à trois aux élections de 2019.
Une de ces victoires, d’ailleurs, était complètement fortuite, résultante d’un scandale sexuel de dernière minute ayant provoqué l’exclusion du candidat libéral dans la circonscription de Kitchener. C’est grâce à cela que Mike Morrice a pu se faufiler vers Ottawa.
