Deux solutions s’offrent à Trudeau: «Soit il se fait battre, soit il s’en va», soulève Luc Lavoie
TVA Nouvelles
Les solutions commencent à manquer au premier ministre Justin Trudeau, dont l’impopularité nuit grandement aux performances du Parti libéral du Canada dans les sondages. Selon l’analyste politique Luc Lavoie, il ne lui reste donc que deux options:
«Soit qu’il se fait battre, soit qu’il s’en va», soulève-t-il au segment La Joute des analystes mardi soir.
La prochaine élection fédérale aurait lieu au plus tard à l’automne 2025, mais le panéliste doute fortement que le premier ministre quitte sa formation sans livrer une féroce bataille au chef conservateur.
«Il veut une bagarre avec Pierre Poilievre, croit M. Lavoie. Il le méprise, il est incapable de le voir en photo. Justin Trudeau aimerait ça aller se battre contre lui et on dit de M. Trudeau qu’il est un bon “campagner”.»
De nombreux analystes ont toutefois soulevé la possibilité que le chef du Parti libéral puisse s’inspirer du retrait de Joe Biden et du souffle de popularité fulgurant que connaît désormais la vice-présidente Kamala Harris dans la campagne démocrate.
Ainsi, pour remettre le vent dans les voiles de son parti, Justin Trudeau pourrait à son tour passer le flambeau à un autre candidat pour donner aux libéraux une meilleure chance de garder le pouvoir aux prochaines élections.
Néanmoins, tout comme son collègue, la chroniqueuse Yasmine Abdelfadel ne croit pas que la situation du président américain, qui perdait de plus en plus l’appui de ses électeurs et de son parti en raison de son âge et de son état de santé, se compare à celle du premier ministre du Canada.
«Problèmes cognitifs et l’âge, ce ne semble pas être les problèmes qu’on reproche à Justin Trudeau, constate l’animatrice à QUB. À part le fait que ce soit un premier ministre qui est usé, en panne d’inspiration et en panne d’idée pour relancer son gouvernement.»
Elle réitère lors du panel diffusé au bulletin 17h que le premier ministre a envie d’un bras de fer avec Pierre Poilievre, puisque c’est un combat «qui vient le chercher personnellement, mais cette volonté d’en découdre avec M. Poilievre doit-elle passer avant le parti et le pays?», demande-t-elle.
