Des Manitobains sont la cible d’escroqueries liées à la cryptomonnaie
Radio-Canada
Deux Winnipégois ont perdu chacun 18 000 et 30 000 dollars après avoir été victimes de fraude liée à la cryptomonnaie. L'enquêteur principal de la Commission des valeurs mobilières du Manitoba, Jason Roy, soutient que ce genre de situation est très répandue dans la province.
On a des Manitobains qui ont perdu de 250 dollars à 600 000 dollars, dans certains cas , explique-t-il.
L’organisme qui a pour but de protéger les investisseurs manitobains s’efforce de lutter contre la stigmatisation des victimes et de sensibiliser le public à l’existence des chaufferies (boiler rooms) de l’étranger, c’est-à-dire un lieu où des courtiers se livrent à la vente illégale sous pression et par téléphone.
Il est très difficile de s'avouer que l'on s'est peut-être laissé prendre à quelque chose que l'on n'aurait pas dû ou que l'on aurait dû mieux connaître , croit-il.
Selon l’enquêteur, les chaufferies opèrent à partir de l’Europe de l’Est, du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie. Les travailleurs tentent d’amener les victimes à remettre de l’argent par le biais de leurs cartes de crédit, de transferts électroniques ou d’échanges de cryptomonnaies.
Ce sont des opérations sophistiquées et professionnelles qui se basent sur des scripts qui ont été testés pour assurer leur efficacité, dit-il. Ce n'est pas juste un type qui appelle et que vous allez immédiatement savoir que c'est une arnaque.
Les escrocs utilisent un logiciel qui permet l’affichage d’un faux numéro de téléphone local sur le téléphone de leur cible.