Des experts confirment que le nombre de requins signalés dans les Maritimes augmente
Radio-Canada
De plus en plus de requins font leur apparition dans les eaux de l’Atlantique. L’un d’eux, un grand requin blanc femelle nommée Andromache, a été signalé lundi au large de la baie Chignecto, au Nouveau-Brunswick. C’est de bon augure pour la faune sauvage, disent des experts, et plusieurs raisons pourraient expliquer la présence de ces grands poissons.
Andromache avait été observé pour la première fois par des chercheurs au large de Cape Cod, au Massachusetts, il y a environ deux ans. C’est la première fois qu’elle sillonne les eaux canadiennes.
C’est vraiment excitant, affirme Bob Hueter, scientifique en chef chez Ocearch, un organisme à but non lucratif spécialisé en recherche marine de l’Utah. Beaucoup de requins passent plutôt leurs étés dans les eaux du Massachusetts — À Cape Cod — ou bien dans les eaux de l’Atlantique, mais il ne se promène pas de l’un à l’autre.
Selon Bob Hueter, Andromache est une rebelle.
Elle est un peu en train de transgresser toutes les règles qui existent sur les déplacements de ce type d’animal, dit-il.
Des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard disent aussi avoir vu plus de requins dans les eaux près de leur province.
Le capitaine Jeff McNeill de North Lake dans le comté de Kings est l'un des pêcheurs qui affirme avoir vu un grand requin blanc au large de l’Île-du-Prince-Édouard il y a quelques semaines.
Un grand requin blanc, d’environ 16 à 18 pieds, suivait un maquereau. Il est resté sous la surface de 20 à 30 secondes, puis a longé le bateau et a disparu, raconte-t-il.
Le ministère des Pêches et des Océans reçoit normalement une douzaine de signalements publics de requins par an.