De plus en plus de Néo-Écossais partagent leur voiture avec des étrangers
Radio-Canada
Genevieve Hachey voulait réduire ses coûts et son empreinte carbone, quand elle a décidé de faire du covoiturage.
La jeune femme de Dartmouth en Nouvelle-Écosse a cherché en ligne pour trouver un moyen de le faire et elle est tombée sur l’application Turo, qu'elle décrit comme le Airbnb pour les voitures.
Le service d'autopartage met en relation des propriétaires de véhicules avec des conducteurs qui souhaitent voyager.
Je pensais à quel point nous possédons tous tant et qu’il serait beaucoup plus logique de pouvoir partager les choses que nous possédons au lieu que tout le monde en ait un, dit-elle.
L'entreprise basée à San Francisco a démarré en Nouvelle-Écosse en 2019 et depuis cette semaine, elle est disponible à Terre-Neuve et à l'Île-du-Prince-Édouard.
Avec une pénurie de voitures de location en raison de la pandémie, le directeur général de la division canadienne de l'entreprise affirme que l'autopartage devient une option attrayante pour plus de gens.
Si les nouveaux marchés n'ont pas encore beaucoup de voitures disponibles, Cédric Mathieu de Turo Canada dit que la Nouvelle-Écosse est le marché qui connaît la croissance la plus rapide pour l'entreprise.
Pour Genevieve Hachey et d’autre s’est même devenu un moyen de gagner de l'argent.
Au cours du dernier mois, environ 100 propriétaires de voitures en Nouvelle-Écosse ont gagné en moyenne 580 $ par mois, dit Cédric Mathieu . Il précise que pendant les mois d’été ou les voyages sont plus fréquents, les propriétaires de voiture inscrits à l’application peuvent gagner jusqu’à 1 200 $ par mois.