Dépistage COVID-19: une plateforme «d’autodéclaration» critiquée par les employeurs
TVA Nouvelles
La nouvelle plateforme d'autodéclaration des cas est en ligne depuis quelques jours et déjà plusieurs employeurs remettent en question l'efficacité de ce système.
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D'ailleurs, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a dévoilé un petit guide pour aider les employés qui doivent s’isoler en raison de symptômes inquiétants.
Cependant, certains employeurs auraient aimé un retour aux cliniques de dépistage pour tous.
«Les employeurs n’ont pas accès à des tests rapides, ils n’ont pas accès à des tests PCR, donc ils vont devoir se fier sur la bonne volonté de tout un chacun pour être capable d’identifier si les travailleurs sont atteints ou on de la COVID-19. Il faudra absolument que le gouvernement du Québec rende ces tests rapides disponibles aux employeurs du Québec pour qu’ils puissent vérifier eux-mêmes ou avec leur équipe au test des employés», mentionne Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec.
Le gouvernement du Québec favorise la distribution de tests rapides dans les écoles primaires pour tenter d’éviter les éclosions, mais le milieu des affaires croit plutôt que ces équipements de dépistage pourraient être la solution dans leurs entreprises.
Un système d’autodéclaration des symptômes pourrait, selon eux, amener plusieurs questions sans réponse.
«Ces questionnaires habituellement sont remplis de zones grises, c’est sûr que ça aide un peu, mais honnêtement juste un paquet de tests nous aiderait pis après ça la personne s’isole», explique Anthony Vendrame, copropriétaire de Poches et fils.
Du côté du gouvernement, on est sûr qu’avec les directives de la CNESST, les employeurs seront en mesure de trouver une solution pour protéger leurs employés et leurs ventes.