Délais kafkaïens pour rénover à Montréal
Radio-Canada
Christian Pépin est perplexe. Dans l’attente. Et désemparé.
Depuis la mi-septembre, sa petite maison, située dans le nord de Montréal, dans le quartier d’Ahuntsic, est vide. Avec sa femme et leurs deux jeunes enfants, ils ont quitté les lieux en prévision d’importants et nécessaires travaux de modernisation et d’agrandissement.
Mais le chantier n’a pas encore commencé. Quand débutera-t-il? Je ne sais pas, soupire Christian Pépin, qui a déposé sa demande de permis de rénovation à son arrondissement début juillet.
On n’a pas eu de nouvelles avant septembre, puis on nous a demandé de nouveaux plans, qu’on a renvoyés aussitôt. Depuis, pas de nouvelles. Je ne m’attendais pas à des délais si longs, clame-t-il.
Ce qui est plate, ce n’est pas la pression mise par l’entrepreneur. On est prêts, je pense avoir fait mes devoirs, on a déménagé, mais le dernier maillon, c’est l’arrondissement.
Il y a déjà le stress normal des travaux, d'éventuelles surprises, du déménagement, de l’entrepreneur qui a d’autres contrats ou encore les difficultés pour trouver un logement temporaire, rappelle-t-il.
Au cours des dernières semaines, Radio-Canada a reçu de nombreux messages de ménages exaspérés, vivant des histoires similaires qui peuvent avoir d'importantes conséquences dans leur vie personnelle.