Crise au SPVQ : premier défi de taille pour une jeune administration municipale
Radio-Canada
Le maire de Québec Bruno Marchand critique et défend le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Bruno Marchand a rapidement tracé la ligne dans la crise qui secoue le SPVQ. Le maire de Québec ne veut pas donner l'impression qu'il s'immisce dans les enquêtes policières en cours. Il a parlé de la muraille de Chine.
Son rôle, c'est d'abord de rassurer la population que la lumière soit faite. Avant même que les premières images ne tournent en boucle dans les médias traditionnels le week-end dernier, le maire commentait déjà sur les réseaux sociaux pour dire qu'il était très préoccupé.
Chaque vidéo est insupportable, a-t-il affirmé cinq jours plus tard, lors d'une mêlée de presse.
Le maire s'est également porté à la défense de son corps de police. Il a voulu minimiser la portée de ces vidéos. Selon lui, ces gestes ne reflètent pas l'ensemble du travail des policiers de la Ville de Québec.
C'est un dossier qui a évolué au cours des derniers jours. Au départ, les images évoquaient une intervention qui avait les apparences de profilage ethnique.
C'est un dossier épineux à Québec. La SPVQ n'a pas de données sur ce phénomène.
Chaque fois que l'actualité le commande, les esprits s'échauffent.
Le maire Marchand a rappelé que des gestes ont été posés pour permettre une meilleure représentativité ethnique au sein du SPVQ. Il n'y aucun policier noir à Québec.