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COVID-19 : la CNESST est intervenue plus de mille fois en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Près de 1200 interventions en lien avec le respect des mesures de protection contre la COVID-19 en milieu de travail ont été effectuées par la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) depuis mars 2020 en Abitibi-Témiscamingue.
Le porte-parole de la CNESST, Nicolas Bégin, souligne que les interventions réalisées auprès d’entreprises ne se soldent pas nécessairement par des amendes, le but étant plutôt de les aider à appliquer les différentes consignes sanitaires. Pour preuve, un seul constat d’infraction parmi le peu émis a été retenu depuis le début de la pandémie.
Notre travail consiste à appliquer une approche de prévention, d’information et de sensibilisation. On ne va pas sur le terrain pour prendre en défaut les employeurs. Si on constate des irrégularités, à ce moment-là, on va en faire mention et on exigera des corrections, explique-t-il.
D’ailleurs, l’organisme gouvernemental sensibilise actuellement les employeurs aux nouvelles consignes d’isolement, annoncées un peu plus tôt cette semaine par la santé publique. Auparavant d’une période de 10 jours, un travailleur adéquatement vacciné qui contracte le virus doit s’isoler cinq jours avant de pouvoir revenir dans son milieu de travail. Il ne doit également pas présenter de fièvre à la fin de son isolement.
L’obligation du télétravail amène son lot de questions pour certaines entreprises et organismes. Tout employé dont les tâches quotidiennes ne requièrent pas une présence physique à son lieu de travail doit les accomplir à partir de son lieu de résidence. Nicolas Bégin donne l’exemple de l’industrie minière en guise de clarification.
Un mineur peut difficilement faire du télétravail, mais dans une industrie minière, il y a des gens qui peuvent en faire, les employés du secteur administratif de la compagnie minière par exemple, fait-il remarquer.
Une personne qui se verrait empêcher d’effectuer du télétravail alors qu’elle croit qu’il est possible d’en faire peut s’adresser à la CNESST, qui jugera si une intervention auprès de l’employeur est nécessaire.